Actualité Maroc: M. Abouayoub : l'autonomie est la seule issue à la question du Sahara

Posté par: Visiteursur 22-11-2007 21:05:52 2019 lectures M. Hassan Abouayoub, ambassadeur itinérant de SM le Roi Mohammed VI, a souligné qu'il n'y a d'autre issue au différend autour du Sahara que celle d'une large autonomie proposée par le Maroc.

"Je ne vois d'autre d'issue (à cette question) que celle d'une large autonomie proposée par le Maroc. C'est une très bonne solution qui est sur la table", a souligné M. Abouayoub, qui s'exprimait, lors d'une conférence organisée mardi soir sous le thème "La question du Sahara: un frein à la construction du Maghreb?", par le "Mouvement des jeunes Istiqlaliens de France" à l'école des Mines de Paris.


Rappelant les liens d'allégeance et historiques entre le Maroc et le Sahara, M. Abouayoub a affirmé que "SM le Roi Mohammed VI a eu l'audace de proposer cette solution". "Le Souverain a eu cette audace parce que c'est un Roi visionnaire", a-t-il souligné, ajoutant que "la sérénité et la force du Maroc se traduisent dans cette proposition d'autonomie".

L'avenir de la région est à un tournant qu'il faut saisir pour construire ce grand ensemble, qu'est le Maghreb que les élites et les peuples du Maghreb appellent de leurs voeux, a indiqué M. Abouayoub, notant que l'activisme de l'Algérie est disproportionné par rapport aux enjeux fondamentaux qui attendent la région.

Rappelant que feu Houari Boumediene avait voulu fermer ce dossier avant sa mort, M. Abouayoub a indiqué que l'ancien président algérien "savait que ce n'était ni dans l'intérêt de l'Algérie, ni dans celui du Maroc de laisser cette brèche ouverte".

Intervenant lors de cette même conférence, Khadija Mohsen-Finan, chargée de recherche à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IFRI) et enseignante à Sciences-Po, a souligné que la proposition marocaine d'une autonomie pour le Sahara "constitue le seul élément dynamique" face à l'impasse dans laquelle se trouve ce dossier.

Après avoir qualifié l'initiative marocaine de proposition "équitable" et "réalisable", Khadija Mohsen-Finan a indiqué que face à une situation de blocage, la nécessité de pacifier une région essentielle pour la paix dans le monde doit être un "impératif partagé".

Selon Khadija Mohsen-Finan des capitales occidentales "redoutent des connexions possibles entre djihadistes, trafiquants et membres du Polisario dans une bande sahélienne très peu contrôlée par les Etats de la région".

"A mon sens, cet élément sécuritaire va dynamiser les pays concernés quant à une recherche de solution" à la question du Sahara, a-t-elle estimé.

MAP