Actualité Agadir et région: Agadir : Problématique de l'emploi, L'ANAPEC contribue par transitivité à la promotion de l'entreprise

Posté par: Visiteursur 08-08-2008 00:44:37 10346 lectures L'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences a organisé récemment à Agadir un séminaire sous le thÚme «L'ANAPEC, partenaire RH de l'entreprise pour un meilleur accompagnement dans la satisfaction des besoins en ressources humaines», en faveur des opérateurs socio-économiques évoluant au niveau de la région Souss-Massa Drùa.

Ce séminaire se veut une rencontre interactive favorisant l'échange, le débat et le dialogue, et dont la problématique de l'emploi et des compétences au niveau régional a constitué l'axe majeur. Ont participé aux travaux de cette rencontre Lahcen Aguejdam, secrétaire général de la wilaya d'Agadir, Hafid Kamal, directeur général de l'ANAPEC, Noureddine Benkhalil, directeur général adjoint de l'ANAPEC, les représentants des gouverneurs des provinces et préfectures de la région et les chefs des départements extérieurs, ainsi que 311 employeurs et acteurs socio-économiques. Le secrétaire général de la wilaya d'Agadir a procédé, à l'occasion, au lancement de l'étude prospective au niveau de la région SMD. Le plan de développement de l'ANAPEC au niveau de cette région a été présenté par le directeur général de cette institution et au terme duquel est prévue la création de l'agence régionale SMD ainsi que d'autres agences locales: celle d'Agadir, en l'occurrence, l'agence d'Inezgane-Ait Melloul et celles de Tiznit, Biougra et Taroudant.


Le directeur gĂ©nĂ©ral adjoint a procĂ©dĂ© pour sa part Ă  la prĂ©sentation des services de l'ANAPEC et des mesures de promotion de l'emploi ; les programmes «Idmaj» et «Taehil» notamment. L'entreprise est appelĂ©e au terme du programme «Idmaj» Ă  enrichir le capital de ses ressources humaines au meilleur coĂ»t. Et pour conquĂ©rir sa place dans l'entitĂ© marocaine, aujourd'hui, le candidat doit dĂ©velopper ses compĂ©tences et acquĂ©rir une premiĂšre expĂ©rience professionnelle au sein de l'entreprise. Le cadre oĂč convergent ces deux exigences est le contrat d'insertion caractĂ©risĂ© par la simplicitĂ© et la rapiditĂ©. En effet c'est l'entitĂ© qui s'occupe du dĂ©pĂŽt du dossier du stagiaire auprĂšs d'une agence de l'ANAPEC. Il doit ĂȘtre joint d'une copie lĂ©galisĂ©e de la CIN, une copie certifiĂ©e conforme du diplĂŽme, une dĂ©claration sur l'honneur de l'intĂ©ressĂ©, attestant n'avoir jamais bĂ©nĂ©ficiĂ© du programme ‘'Action Emploi'' ou d'un contrat de formation-insertion et le contrat d'insertion signĂ© par l'entreprise et le diplĂŽmĂ© demandeur d'emploi.

C'est l'ANAPEC qui procĂšde en fait Ă  l'Ă©tude de la demande. Il faut le souligner, le contrat ne prend effet qu'aprĂšs sa validation. A travers le programme «Taehil», on vise la satisfaction des besoins de l'entitĂ© en matiĂšre des profils ayant encore besoin d'ĂȘtre forgĂ©s et nĂ©cessitant par consĂ©quent un complĂ©ment de compĂ©tences. Outre l'amĂ©lioration de l'employabilitĂ© des candidats par le biais de l'acquisition de nouvelles compĂ©tences grĂące Ă  la formation.

Ce programme vise aussi l'assouplissement des procédures de procuration de la formation, qui s'opÚre suite à un accord tripartite contractualisé entre l'employeur, l'ANAPEC et l'opérateur de formation qui est en fait l'établissement public ou privé d'enseignement supérieur ou de formation professionnelle, selon cinq étapes.

Il s'agit de la formulation d'une demande argumentée auprÚs de l'ANAPEC et de trois étapes transitoires qui sont le choix de l'opérateur de formation, la sélection des candidats en collaboration avec ce dernier et l'établissement de la convention tripartite.

La derniĂšre Ă©tape consiste en l'organisation et l'Ă©valuation de la formation.

La conjugaison de ces deux programmes permet Ă  l'ANAPEC le recours Ă  une prĂ©sĂ©lection des chercheurs d'emplois Ă  partir d'une base de donnĂ©es. Comme elle lui permet de doter les jeunes laurĂ©ats en quĂȘte d'emploi de compĂ©tences additionnelles nĂ©cessaires par une formation appropriĂ©e.

Comité de pilotage

Le département de l'Hérault (Sud de la France) apporte sa contribution à la gestion globale de l'eau sur des principes de développement durable dans la région de Souss-Massa-Draù, souligne le quotidien régional français "Le Midi Libre" sur son site Internet. Pour le département français, la coopération décentralisée axée sur l'eau avec la région marocaine, qui a commencé en 2003, a pris une "dimension particuliÚre".
"Dans ce cadre, nous parlons d'économie d'eau. Le département de l'Hérault aide à ce que la gestion du précieux liquide se fasse dans les conditions les plus rationnelles possibles", explique Serge Miquel, membre du Conseil général de l'Hérault en charge de l'eau, cité par le journal. Le projet s'attache à rationaliser l'utilisation de l'eau pour le monde agricole afin d'envisager d'apporter l'eau potable, relÚve le quotidien, faisant remarquer qu'autour du village Arazane (Province de Taroudant), un schéma d'aménagement global de l'eau a vu le jour, avec un comité de pilotage associant les forces vives locales.

Abdelfattah ABERBRI
LE MATIN