Actualité Agadir et région: Souss : Les transporteurs internationaux se structurent

Posté par: Visiteursur 17-04-2009 18:40:00 1491 lectures · Plus de 400 professionnels à travers le Royaume dont 10% à Agadir

LES transporteurs internationaux de marchandises ont désormais leur association dans le Souss. De fait, cette entité est une délégation de l’Association marocaine des transporteurs internationaux (AMTRI) dont le siège est à Tanger depuis sa création. Les membres de cette structure étaient à Agadir tout récemment pour mettre en place l’antenne dans la région.


Le choix du Souss pour renforcer le réseau d’adhérents de l’Amtri à travers le Royaume n’est pas fortuit. Cette région connaît une forte activité économique et a notamment une grande vocation exportatrice. Aussi, on recense une quarantaine de transporteurs internationaux implantés dans la zone. A l’échelle du Royaume, leur nombre est estimé aujourd’hui à 416. Selon Mustapha Bakhalek, conseiller de l’Amtri Maroc, la première opération effectuée par un transporteur marocain a eu lieu en 1989. L’Amtri, naît pour sa part en 2003, n’a commencé à réellement se positionner et à mener une réflexion sur le secteur qu’en 2007.

Aussi un diagnostic sur l’activité a été réalisé en 2008 mettant en exergue notamment les points faibles de la profession et pour lesquels des discussions ont été menées par l’Amtri avec les interlocuteurs concernés, à savoir les départements de l’Intérieur, du Transport, de la Justice et autres. Aujourd’hui, parmi les plus fortes préoccupations des transporteurs internationaux, figure, au premier plan, la délimitation de leur responsabilité dans le convoyage des marchandises pour le compte d’autrui. Les nombreuses saisies de drogues à bord de véhicules ces dernières années et l’implication dans de nombreuses affaires du genre sans que leur responsabilité soit prouvée font qu’ils exercent réellement un métier à risques. Aussi souhaitent-ils de nouvelles dispositions juridiques pour les protéger de cas d’espèce.

La multiplication du nombre des centres techniques est également un de leurs vœux.

Malika ALAMI
L'Ă©conomiste