Actualité Agadir et région: Domaine expérimental Melk-Zhar à Chtouka Aït Baha : La recherche agronomique appuie le Plan vert

Posté par: Visiteursur 07-05-2009 23:47:12 2016 lectures Le Plan Maroc Vert est sur les rails. Lors des deuxièmes assisses de l’agriculture qui ont eu lieu récemment à Meknès à la veille du Salon international de l’Agriculture, les résultats annoncés sont encourageants d’autant plus que la dynamique déclenchée au niveau de l’investissement étranger et national prouve cette réalité.

Cependant, c’est le concept d’agrégation qui tarde à se concrétiser sur le terrain. L’agriculture moderne pratiquée, notamment sur les terrains de la Sodea/Sogeta, n’arrive pas à tirer vers le haut l’agriculture traditionnelle à dimension plutôt vivrière. N’empêche que ledit plan est en phase de développement et qu’il exige la contribution réelle et efficace de tous les acteurs concernés. C’est dans ce cadre que le Centre régional de la recherche agronomique d’Agadir a organisé une journée, Porte ouverte sous le thème : «La recherche agronomique au service des deux piliers du Plan Maroc Vert» dans le domaine expérimental Melk Zhar pour présenter les derniers acquis en matière de technologie des résultats de recherche sur des thématiques liées au Plan Maroc Vert.


Lors de ces portes ouvertes, les chercheurs ont présenté les résultats de leurs travaux. L’effet des plantes nématicides touche les volets propres à une agriculture durable tels que l’air, l’eau et l’exploitation de la biodiversité en utilisant peu ou pas de nématicides chimiques. La gestion du climat de serre et pilotage d’irrigation par les dendromètres et les sondes capacitives vise à améliorer l’efficience de l’utilisation de l’eau par les cultures par le développement des techniques de pilotage d’irrigation complémentaires en utilisant la méthode du rayonnement global et d’autres outils de contrôle de l’état hydrique du sol et de la plante (sondes capacitives et dendromètres).

Le projet vise aussi l’utilisation de nouvelles techniques pour étudier le mouvement et la dynamique de l’aération à l’intérieur des serres et l’identification des paramètres climatiques. La situation de la culture hors sol au Maroc, son historique, ses avantages et ses inconvénients a également été débattue lors de cette journée. Les résultats des recherches concernant le cactus qui arbore un triple avantage : économique, environnemental et social. A ce sujet, des prospections ont été effectuées dans différentes régions entre 1999 et 2007 pour constituer une collection de germoplasme de cactus suffisamment diversifié. 214 écotypes collectés sont plantés et suivis dans deux arboretums (Domaines Expérimentaux de Melk Zhar Agadir et Foum El Oued à Laayoune). Des expériences de croisement sont menées ces quatre dernières années. C’est ainsi que les graines hybrides récoltées en été 2005 et en été 2006 sur des fruits mûrs ont été semées pour germination ce qui fait que plus de 300 plantules préparées en pépinière ont été transplantées au champ. Les résultats de ces recherches ont été significatifs. L’utilisation des fragments de raquette au ? dans la plantation du cactus a permis de donner des résultats intéressants de façon similaire que celle de la raquette entière notamment en matière du nombre de pousses et de fruits produits. En rapport avec l’irrigation du cactus, les régimes hydriques appliqués ont montré un effet positif sur la précocité de la reprise et le nombre de jeunes raquettes émises. Ils ont montré également un effet positif sur l‘amélioration de l’efficience d’utilisation de l’eau du cactus qui a accumulé le maximum de matière fraîche.

Quant aux engrais utilisés, la fertilisation en azote, phosphore et potassium du cactus a eu un effet positif sur la croissance, le développement (nombre de raquettes multiplié par environ trois après fertilisation), sur la précocité de production des fruits ainsi que sur le rendement et taux de sucre de quelques écotypes. Une visite sur place des essais installés, a été effectuée par l’ensemble des participants pour voir de près l’évolution de la recherche scientifique dans le domaine agricole, secteur porteur dans la région SMD et qui reste tributaire des eaux d’irrigation qui se raréfient considérablement notamment quand la pluviométrie de la région se montre capricieuse.

Le Plan Maroc Vert est sur les rails. Lors des deuxièmes assisses de l’agriculture qui ont eu lieu récemment à Meknès à la veille du Salon international de l’Agriculture, les résultats annoncés sont encourageants d’autant plus que la dynamique déclenchée au niveau de l’investissement étranger et national prouve cette réalité.

Cependant, c’est le concept d’agrégation qui tarde à se concrétiser sur le terrain. L’agriculture moderne pratiquée, notamment sur les terrains de la Sodea/Sogeta, n’arrive pas à tirer vers le haut l’agriculture traditionnelle à dimension plutôt vivrière. N’empêche que ledit plan est en phase de développement et qu’il exige la contribution réelle et efficace de tous les acteurs concernés. C’est dans ce cadre que le Centre régional de la recherche agronomique d’Agadir a organisé une journée, Porte ouverte sous le thème : «La recherche agronomique au service des deux piliers du Plan Maroc Vert» dans le domaine expérimental Melk Zhar pour présenter les derniers acquis en matière de technologie des résultats de recherche sur des thématiques liées au Plan Maroc Vert.

Lors de ces portes ouvertes, les chercheurs ont présenté les résultats de leurs travaux. L’effet des plantes nématicides touche les volets propres à une agriculture durable tels que l’air, l’eau et l’exploitation de la biodiversité en utilisant peu ou pas de nématicides chimiques. La gestion du climat de serre et pilotage d’irrigation par les dendromètres et les sondes capacitives vise à améliorer l’efficience de l’utilisation de l’eau par les cultures par le développement des techniques de pilotage d’irrigation complémentaires en utilisant la méthode du rayonnement global et d’autres outils de contrôle de l’état hydrique du sol et de la plante (sondes capacitives et dendromètres).

Le projet vise aussi l’utilisation de nouvelles techniques pour étudier le mouvement et la dynamique de l’aération à l’intérieur des serres et l’identification des paramètres climatiques. La situation de la culture hors sol au Maroc, son historique, ses avantages et ses inconvénients a également été débattue lors de cette journée. Les résultats des recherches concernant le cactus qui arbore un triple avantage : économique, environnemental et social. A ce sujet, des prospections ont été effectuées dans différentes régions entre 1999 et 2007 pour constituer une collection de germoplasme de cactus suffisamment diversifié. 214 écotypes collectés sont plantés et suivis dans deux arboretums (Domaines Expérimentaux de Melk Zhar Agadir et Foum El Oued à Laayoune). Des expériences de croisement sont menées ces quatre dernières années. C’est ainsi que les graines hybrides récoltées en été 2005 et en été 2006 sur des fruits mûrs ont été semées pour germination ce qui fait que plus de 300 plantules préparées en pépinière ont été transplantées au champ. Les résultats de ces recherches ont été significatifs. L’utilisation des fragments de raquette au ? dans la plantation du cactus a permis de donner des résultats intéressants de façon similaire que celle de la raquette entière notamment en matière du nombre de pousses et de fruits produits. En rapport avec l’irrigation du cactus, les régimes hydriques appliqués ont montré un effet positif sur la précocité de la reprise et le nombre de jeunes raquettes émises. Ils ont montré également un effet positif sur l‘amélioration de l’efficience d’utilisation de l’eau du cactus qui a accumulé le maximum de matière fraîche.

Quant aux engrais utilisés, la fertilisation en azote, phosphore et potassium du cactus a eu un effet positif sur la croissance, le développement (nombre de raquettes multiplié par environ trois après fertilisation), sur la précocité de production des fruits ainsi que sur le rendement et taux de sucre de quelques écotypes. Une visite sur place des essais installés, a été effectuée par l’ensemble des participants pour voir de près l’évolution de la recherche scientifique dans le domaine agricole, secteur porteur dans la région SMD et qui reste tributaire des eaux d’irrigation qui se raréfient considérablement notamment quand la pluviométrie de la région se montre capricieuse.

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