Actualité Agadir et région: Concert pour la tolérance : La musique en partage à Agadir

Posté par: Visiteursur 20-10-2009 00:09:23 1694 lectures Chistophe Willem, Amel Bent, Corneille, Agnès, Marc Lavoine, Gérald de Palmas, Hayfa Wahbi, Faudel et d’autres artistes de renommée internationale se sont donné rendez-vous, samedi 17 octobre, sur la plage d’Agadir pour promouvoir les messages éternels de paix, de partage et de tolérance dans le cadre d’un événement unique.

Agadir a vibré aux rythmes du partage dans le cadre du phénoménal « Concert pour la tolérance ». Reconduit pour la 4ème fois, le concert a drainé cette année, selon les organisateurs 200 000 spectateurs du Maroc et d’Europe. L’ambiance était éclectique sous un ciel favorable. Ambassadrice du dialogue, Agadir a été au centre du monde, le temps d’un concert. L’événement, largement diffusé grâce au partenariat avec TF1, TV5 Monde, NRJ Groupe 2M, a mobilisé quelque 300 techniciens pour faire fonctionner un dispositif complexe de par la gestion du plateau qui change avec chaque artiste.


« Je suis l’exemple même du partage », clame Corneille, le Rwandais fribourgeois. « Que chacun se respecte et respecte l’autre », professe Agnès, la Suédoise. Ce sont quelques messages de tolérance envoyés à cette occasion aux millions de spectateurs et téléspectateurs à travers le monde. Les moments forts de la soirée ont été offerts par Faudel qui a interprété deux chansons du répertoire du raï algérien de Khaled et de Cheb Hassni. La star libanaise Hayfa Wahbi, tant attendue, a été accueillie par des salves de huées.

Démarré avec deux heures de retard, en attendant le comité officiel, composé du ministre du Tourisme, et ceux de l’agriculture et de la pêche, un conseiller du Roi, de Rachida Dati et du wali, le concert a été encadré par un important dispositif sécuritaire. Le ballet des arrestations pour ivresse, drogue, raquette et autres petits délits s’est poursuivi très tard dans la soirée. Selon des sources policières, quelque 500 individus ont fini la soirée dans les locaux de la police.

Nour-Eddine SALLOUK