Actualité Agadir et région: Agadir : Le transport urbain connaît des anomalies

Posté par: Visiteursur 30-08-2010 01:29:33 1550 lectures Les taxis, toutes catégories confondues (grands et petits) ne répondent ni aux normes sécuritaires, ni à celles du confort.

La ville d'Agadir et ses régions souffrent depuis d'ores et déjà d'une éternité d'anomalies structurantes en matière du transport urbain par autobus.


Mais la convergence des volontés, celles, bien entendu, des autorités centrales, régionales et locales pour la clôture de ce dossier que l'on peut qualifier d'épineux, a débouché dans un premier temps dans le recours aux solutions provisoires et partiellement efficaces, s'assignant, notamment l'apaisement des souffrances des habitants de cette cité pendant les horaires de pointe, celles des étudiants de la faculté Ibnou Zohr notamment. Et ayant débouché dans un second temps dans des solutions plus profondes via l'attribution de la gestion déléguée provisoire du transport de personnes par autobus à l'opérateur potentiel espagnol Alsa City, détenteur d'un cahier de charges, quantitativement et qualitativement parlant, colossal et doté d'un arsenal draconien comptant 156 autobus neufs et dotés, également, d'une stratégie proprement dite innovatrice impliquant, entre autres, le déploiement de deux trambus, dont l'un assurera la liaison entre Tikiouine et le port quant à l'autre, il liera entre Ait Melloul et la place Assalam.La population évoluant au niveau du grand Agadir aura l'opportunité d'accès à ces prestations, avance-t-on, au début du mois de septembre prochain.

Or, la naissance de nouveaux pôles urbains et de nouveaux complexes résidentiels au contour de la ville à l'issue de l'opération d'éradication des bidonvilles et de celle de relogement des ménages ciblées à travers cette opération et à cause du boom que connaît le secteur du logement, en général, appelle toutes les autorités compétentes à la méditation sur des solutions additionnelles concernant, surtout, les autres genres du transport, dont certains sont légaux, les taxis en l'occurrence et d'autres qui ne le sont point, le transport clandestin, sous-entend-on qui devrait être, infailliblement, boycotté.

Après, toute une journée de labeur, les habitants de cette ville et de ses agglomérations sont quotidiennement exposés à la souffrance à cause des comportements irréfléchis des chauffeurs de taxis qui les font attendre pour une bonne poignée de temps allant parfois jusqu'une heure, voire plus pour les dérober dudit prix tarifaire additionnel de 50%.

Pire encore est l'état de ces taxis toutes catégories confondues (grands et petits) ne répondant ni aux normes sécuritaires, ni à ceux du confort.
Une situation quasi lamentable est celle de ces chauffeurs, ceux notamment, qui sont livrés aux attentes marathoniennes à la sortie de l'aéroport Al Massira.
Des attentes dépassant parfois les deux jours, dans l'absence des sanitaires ou, au moins, d'un espace qui puisse les mettre à l'abri de la chaleur accablante des jours d'été et du froid et de la pluie pendant l'hiver.

La plupart de ces drivers sont obligés d'assurer, avant de penser à quoique ce soit, la cagnotte qu'ils livrent, chaque jour, à leurs patrons.
Une autre déficience d'ordre organisationnel portant, bien effectivement, sur l'organisation des places des taxis, à la place Assalam ou partout ailleurs et sur la répartition de cet arsenal sur les différentes destinations fait que certaines bénéficient d'une marge importante des prestations que prodigue ce genre de transport au détriment d'autres qui sont souvent peu ou pas desservies, à savoir Taddart/Anza, hay Mohammadi, hay Al Farah etc.

Appel à une approche globale

Devant cette situation, les concernés des affaires de ce transport sont appelés, aujourd'hui plus que jamais avant, à trouver des solutions selon une approche globale, tenant, d'abord, en considération l'image de la ville d'Agadir, réputée de première destination balnéaire à l'échelle africaine, tenant, ensuite, avec une ample considération le flux de touristes marocains et étrangers sur cette cité grâce à sa liaison au réseau autoroutier et tenant en fin en une aussi ample considération les conditions où évolue cette couche sociale que représentent les chauffeurs de taxis.


Absence des sanitaires
Après, toute une journée de labeur, les habitants de cette ville et de ses agglomérations sont quotidiennement exposés à la souffrance à cause des comportements irréfléchis des chauffeurs de taxis qui les font attendre pour une bonne poignée de temps allant parfois jusqu'une heure, voire plus pour les dérober dudit prix tarifaire additionnel de 50%.
Des attentes dépassant parfois les deux jours, dans l'absence des sanitaires ou, au moins, d'un espace qui puisse les mettre à l'abri de la chaleur accablante des jours d'été et du froid et de la pluie pendant l'hiver.
La plupart de ces drivers sont obligés d'assurer, avant de penser à quoique ce soit, la cagnotte qu'ils livrent, chaque jour, à leurs patrons.

LE MATIN