Société: Les mutations profondes que connaît le Maroc requièrent une "valorisation" et une "lisibilité" du systèmestatistique national (M. Biadillah)

Posté par: Visiteursur 21-10-2010 01:20:34 1419 lectures Les grands chantiers lancés par SM le Roi Mohammed VI et les mutations profondes qu'a connues le Maroc requièrent une "valorisation et une lisibilité" du système statistique national, a affirmé, mercredi à Rabat, le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah.

M. Biadillah, qui s'exprimait lors d'une rencontre scientifique sous le thème "Au service du développement économique et social, une statistique aux normes internationales", a indiqué que les mutations socio-économiques et politiques que connaît le Royaume exigent une lisibilité des données statistiques, particulièrement par les gestionnaires de la chose locale et régionale.


La statistique demeure le seul moyen permettant "d'observer, suivre et d'évaluer les profonds changements vécus par le monde", a-t-il estimé, soulignant que ce suivi ne peut être assuré que par un système statistique "fiable".

Après avoir souligné que le Maroc constitue un modèle en matière de développement humain au niveau africain, il a rappelé que l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) a permis d'établir des cartes précises de pauvreté relatives aux différentes régions.

L'INDH a permis aussi de traiter des Objectifs du millénaire pour le développement avec beaucoup d'espoir sur la base des indices adoptés dans ce domaine, a ajouté le président de la chambre des conseillers.

Il a également mis l'accent sur la nécessité de simplifier la présentation des données statistiques, pour une meilleure compréhensibilité, d'en faire un outil de bonne gouvernance et de trouver un nouveau mécanisme d'observation et d'analyse de ces données.

La cérémonie d'ouverture de cette manifestation, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été marquée par la lecture d'un message royal, donnée par le Haut commissaire au Plan, M. Ahmed Alami Lahlimi.
MAPF