Economie: Taux de croissance de 4,6% pour le Maroc en 2011, en dépit des incertitudes économiques dans la région MENA

Posté par: Administrateursur 26-10-2011 22:03:36 714 lectures En dépit des incertitudes économiques dans la région MENA, le taux de croissance du Maroc devrait atteindre 4,6% en 2011 et un chiffre similaire en 2012, selon les nouvelles Perspectives économiques régionales du Fonds monétaire international (FMI) pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale, publiées mercredi.

Contrairement à certains pays de la région qui connaissent un déclin de l'activité économique, des pays comme le Maroc, l'Afghanistan, le Djibouti et la Mauritanie enregistrent "une croissance solide", fait savoir la même source.


Le taux de croissance du Maroc se chiffrera à 4,6% en 2011, au moment où la croissance générale des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord sera en progression de 3,9% en 2011, indique le FMI.

Même si la région se trouve depuis "le début de l'année aux prises avec des incertitudes et des tensions économiques sans précédent", l'activité économique au Royaume doit enregistrer une hausse en 2011, alors qu'en 2010, le taux de croissance était de 3,7%.

"La croissance continue à progresser" au Maroc grâce notamment à la hausse des cours des phosphates. Le FMI relève aussi que cette tendance à la consolidation de l'économie marocaine intervient dans un contexte régional en transformation.

D'après les prévisions du FMI, la moyenne du taux de croissance des pays importateurs de pétrole de la région - Afghanistan, Djibouti, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Pakistan, Syrie et Tunisie- s'établira juste au dessous de 2% en 2011.

Pour l'Egypte et le Liban, ce taux devrait se chiffrer respectivement à 1,2% et 1,5% durant l'année en cours.

Les pays exportateurs de pétrole de la région dont l'Arabie Saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis, l'Iran, l'Iraq, le Koweït, Oman, Qatar, le Soudan et le Yémen connaîtront une progression moyenne de 4,9% en 2011, grâce à la hausse des cours et de la production, taux qui devrait se modérer en 2012.

Le Fonds prévoit une croissance en Egypte et en Tunisie en recul de 2 et demi à 4 points de pourcentage par rapport à 2010 et un taux de croissance en Algérie de 2,9% pour l'année 2011.

Le FMI insiste ainsi sur un climat de stabilité macroéconomique pour inspirer la confiance et attirer les investissements, la création de suffisamment d'emplois dans le secteur privé pour résorber le chômage et absorber la population active en rapide essor, des débouchés économiques pour que l'ensemble des citoyens puissent réaliser leur potentiel, la protection sociale des plus vulnérables, et des institutions solides et transparentes tenues de rendre compte de leurs actions et de garantir une bonne gouvernance.

Le but n'est pas seulement une croissance plus vigoureuse, mais aussi une croissance plus inclusive et des gains en matière de développement qui soient largement partagés, conclut le FMI.

MAPF