Culture & Divertissement: Théâtre universitaire : L’hommage du Festival d’Agadir à Siham Assif, Rabie Kati et Abdellatif Aâtif

Posté par: Administrateursur 23-03-2012 20:16:42 1459 lectures lacé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival international du théâtre universitaire d’Agadir (FITUA), organisé par la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH)-Université Ibn Zohr dont le lever du rideau aura lieu le jeudi 22 mars 2012 à 10h00 à la salle des spectacles des Omayades, et la clôture le dimanche 25 mars 2012 à 20h00, souffle cette année sa dix-septième bougie. Un véritable record dans la capitale du Souss qui n’a toujours pas de grande salle de spectacles et encore moins de théâtre municipal.

L’unique grande salle de la ville, à savoir la salle des fêtes de la municipalité d’Agadir, qui a tourné sans discontinuer depuis sa construction au début des années soixante dans le cadre de la reconstruction de la ville et dont l’état de délabrement était tel que la commune a fini enfin par se décider à la réaménager, est toujours fermée. Les travaux traînent en longueur, et cette dernière tarde à rouvrir ses portes au public.


Il y a, pourtant, la salle du cinéma Salam, fermée depuis plusieurs années, et qui aurait pu très bien faire l’affaire puisqu’après le séisme, elle avait abrité de nombreux spectacles et représentations théâtrales dont celles de la troupe de la Maâmora qui relevait du ministère de la Jeunesse et des Sports.

Cette année, le FITUA offrira à son public un plateau riche et varié comportant des pièces de théâtre de troupes universitaires d’Egypte, d’Espagne, du Soudan, de France, de Côte d’Ivoire et du Maroc: Réserve de Porc (FLSH-Agadir); Un amour contre un baril (FLSH-Ben M’sik-Casablanca) ; L’oiseau libre (FSJES-Salé); La rupture (Côte d’Ivoire); Faîtes de beaux rêves (FSJES-Marrakech); Primus (Boa companhia-Brésil); La bêtise terrestre (ISAD-Egypte); Kojito (FP-Tétouan); Corps et âmes: les épisodes d’une vie (Association Cré’Arteurs et la Compagnie Chouia théâtre-France); Rapsodia n°2 : la vie est un rêve (Université de Grenade-Espagne); Patrie ou patrie (Faculté Albayan-Soudan); Souk Al Mazad (ENCG-Casablanca).

Le jury du festival est composé de: Rachida Manar, Abdelmajid Chakir, Mohamed Kissami.
Et comme tous les ans, il y aura une rencontre-débat à laquelle prendront part des universitaires, des professionnels, et des étudiants nationaux et étrangers. Le thème choisi cette année est: «La dramaturgie: du texte à la scène».

Le festival accueillera aussi des invités de marque d’ici et d’ailleurs qui participeront à la rencontre-débat et aux échanges très fructueux qui ont lieu chaque année en marge du festival.

Le FITUA rendra hommage cette année à trois acteurs marocains: Siham Assif, Rabie Kati et Abdellatif Aâtif.

Et bien sûr, derrière cette grande aventure théâtrale alliant à la fois le rêve à la réalité, il y a des hommes, des universitaires convaincus, qui ont concrétisé ce beau rêve et l’ont pérennisé au grand bonheur du public gadiri et des nombreux visiteurs de la ville. Evidemment, les étudiants des licences professionnelles (rédaction journalistique et animation culturelle et théâtrale), qui ont là un vaste champ d’application, s’investissent à fond dans l’organisation du festival.

Et à propos de cette édition, le Dr. Ahmed Sabir, doyen de la FSLH d’Agadir et directeur du FITUA déclare : «Le Festival International du théâtre universitaire d'Agadir (FITUA), qui se tiendra du 22 au 25 mars 2012 à la salle des spectacles des Omayades, soufflera cette année sa 17ème bougie. Pas moins de douze troupes d’étudiants venues de divers pays d’Europe, d’Amérique et d’Afrique seront présentes à Agadir pour y animer les compétitions théâtrales quatre jours durant devant le public de la ville et de ses visiteurs». Et d’ajouter: «Cette édition verra également la participation de grosses pointures parmi les chercheurs, les acteurs, les metteurs en scène et les comédiens professionnels locaux, nationaux et internationaux qui animeront en parallèle une rencontre-débat sur le passage du texte théâtral à la scène. Persévérance, fiabilité et sérieux sont autant de qualités et de défis à la fois qui caractérisent l’équipe qui veille sans relâche sur le FITUA et en fait une raison d’être depuis sa mise en place il y a de cela dix-sept ans».

Libération