Economie: Taghazout : Les premières commercialisations en juin

Posté par: Visiteursur 25-04-2013 22:55:27 848 lectures C’est la partie résidentielle qui est concernée
Le concept et l’aménagement des zones tampons dévoilés ce 25 avril
Hyatt, Pierre & vacances, Intercontinental, Marriott, Radison, MĂ©ridien, Hilton, les futures enseignes de la station


Incontestablement, le projet de la nouvelle station balnéaire de Taghazout donnera à terme un nouveau souffle à la destination Agadir. Dans quatre ans, ce sont 12.376 lits dont une capacité touristique de 7.450 lits qui sont prévus. Pour l’heure, selon Ahmed Oulahna, DG de la Sapst (Société d’aménagement et de promotion de la station de Taghazout), le chantier avance conformément aux prévisions.


Les aménagements de la voirie sur le site sont à 50% réalisés. Le premier golf, pour sa part, est à 65% aménagé. Le club house est au stade des gros œuvres. Le premier hôtel et la médina ainsi que le village de surf au programme sont à un taux d’avancement de 15%, est-il indiqué. Cette composante devrait être opérationnelle fin 2014. Pour rappel, c’est l’entreprise Zerkdi qui a été chargée de la réalisation de la phase des gros œuvres. Une fois finalisé, cet établissement sera commercialisé sous l’enseigne Hyatt. Ce sera en effet la première enseigne à s’implanter sur le site puisque la gestion de l’hôtel du golf lui est désormais déléguée. D’autres grandes enseignes sont aussi pressenties sur la station telles que Méridien, Intercontinental, Hilton, Radison, Mariott... Pour le moment tout est au stade des négociations, avance-t-on du côté de la Sapst. La CDG, Sud Partner et le groupe Alliances sont en discussion avec ces griffes internationales de l’hôtellerie. D’un autre côté, la Sapst a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour la sélection de deux investisseurs pour l’aménagement de deux quatre étoiles sur le site. Deux opérateurs du secteur ont été retenus. Leur identité sera dévoilée prochainement, précise le manager de la Sapst. Parallèlement, les responsables du projet disent s’occuper du montage financier avec les banques et que «tout est en bonne voie». En tout cas, les dirigeants de la Sapst sont confiants sur le développement du chantier et le respect des délais. En attendant, la commercialisation de la partie résidentielle devrait démarrer au mois de juin prochain. En effet, en complément de l’offre hôtelière et Ript, Taghazout Bay abritera également à terme une capacité résidentielle de 1.573 logements implantés sur les hauteurs du site. Il est question de 790 appartements, 403 villas et 380 résidences éco-resort. L’ambition est d’en faire une station balnéaire nouvelle génération, proposant une pluralité d’activités tout au long de l’année, mais aussi une destination durable. L’enjeu de ce programme d’envergure de 10 milliards de DH est énorme pour toute la région. Au cours des cinq prochaines années, les lits touristiques de la station Taghazout bay représenteront une augmentation de 25% de la capacité actuelle de la ville d’Agadir. Ils draineront plus de 300.000 touristes et 1,5 million de nuitées supplémentaires pour le pays et la région Souss-Massa-Draâ. De quoi redonner du souffle au tourisme. Ceci sans compter près de 20.000 nouveaux emplois. Pour atteindre ces objectifs, l’adhésion de tous est indispensable.

Zones tampons

Le développement de la station de Taghazout ne se fera pas sans la mise à niveau de son environnement proche. L’étude urbanistique lancée en faveur des zones tampons avance bien. Après la phase diagnostic, le dossier est au stade du concept et de l’aménagement. Les orientations retenues en la matière devraient être exposées ce 25 avril devant une commission régionale. Pour rappel, le coût de cette étude est de 1,8 million de DH, financé par la Société d’aménagement et de promotion de la station Taghazout (SAPST). Elle a été confiée au bureau d’études Eddea et devrait être finalisée fin mai. Elle vise à réaliser un plan d’aménagement pour ces sites. Situés respectivement dans les communes d’Aourir et de Taghazout, ils s’étalent sur respectivement 11 et 50 ha. Ces localités deviendront à terme des zones de connexion pour la future station balnéaire.

L'Ă©conomiste