Société: Ramadan : Voilà le mois sacré et... Nos sacrés petits vices

Posté par: Visiteursur 23-09-2007 12:37:38 1840 lectures Nous voici replongés dans l’ambiance toute particulière du mois sacré du ramadan. Un mois où le sacré le dispute aux sacrilèges. Le mois qui a vu les Sourates du Coran transmis à Sidna Mohamed par le biais de l’ange Gabriel, connaît toutes sortes de dépravations. A commencer par les excès alimentaires.

C’est connu, ramadan est le mois de la grande consommation par excellence. « De jour, on y mange avec les yeux faute de pouvoir réellement manger », dit-on. Du coup, on achète toutes les « ch’hiouate » qui nous tombent sous les yeux. Ce n’est pas sans raison que l’on voit, plus que toute autre période de l’année, des clients former de longues files d’attente devant les boulangeries, des laiteries... Certains vont même jusqu’à se quereller pour cette bête question de « qui était dans la file d’attente avant l’autre ? ».


Eh oui, le mois sacré censé être la période, par excellence, du pardon, de la piété et du bon cœur, devient surtout pour les irascibles en manque de nicotine (voire d’autres substances) dans leur sang, celui de la bagarre. Les sevrés de tous genres deviennent un danger public auxquels il ne faut surtout pas dire un mot de trop.

A propos de sevrés, ceux qui le sont sur le plan sexuel jeûnent le jour, mais ne se privent pas la nuit. Ramadan est aussi un mois où les parents, rassurés, laissent leurs filles sortir plus facilement le soir. Les rues en sont pleines, notamment sur la cote et ça batifole pas mal... De même que les vendeuses de charme ne disparaissent pas complètement. Loin s’en faut...

Le soir, vaille que vaille, elles allèchent leurs clients dans la rue et surtout dans les nombreux lieux qui offrent des soirées chantantes et dansantes (bien sûr non arrosées, mais pas mal enfumées) durant tout le mois sacré.

Pourtant, qui dit jeûne, dit abstinence. Son principal but est d’exercer l’esprit (l’âme) à résister aux tentations du corps. L’autre objectif qui devrait être recherché par le jeûneur est de sentir la privation de ceux qui ne mangent pas à leur fin...

Bien sûr, à côté de tout cela, il y a ceux qui prient, beaucoup plus que d’habitude. Il y a aussi ceux, nombreux, qui ne prient que durant le ramadan. Mais, c’est là une autre histoire !

Le Reporter