Des investisseurs américains à Agadir : Plusieurs secteurs seront explorés

Date 13-12-2006 00:20:15 | Sujet : Actualité Agadir et région

Au cours des dernières années, nous avons augmenté de deux points notre croissance. Cela reflète le dynamisme du Maroc qui a choisi dès le début d’opter pour une économie libérale basée sur le tourisme, le textile, les nouvelles technologies, les produits chimiques et l’agriculture.

Pour ceux qui seront intéressés par des opportunités d’investissement au Maroc, sachez que les autorités sont là pour vous soutenir et vous accompagner dans vos projets », a déclaré Adil Diouri, ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale, lors de sa rencontre dimanche 10 décembre à Agadir avec le Conseil américano-marocain pour le commerce et l’investissement (MATIC) à la tête d’une forte délégation américaine, invitée d’honneur du « moussem » de Tan Tan.
M. Diouri leur a réitéré l’intérêt du Maroc de beaucoup développer le tourisme en leur exposant le Plan Azur (stations balnéaires sur la côte atlantique et méditerranéenne) tout en annonçant le projet de création d’infrastructures hôtelières le long du littoral entre Tan Tan et Guelmim.

Un programme en phase d’étude, financé par des Français et des Egyptiens et dont les travaux devraient commencer en 2008.
Puis, ce fut le tour de Mohamed Aref Hassani, du département des investissements extérieurs, qui est venu lui aussi rassurer ces opérateurs économiques en leur présentant les différentes réformes juridique, fiscale et bancaire pour assainir le climat d’investissement. « L’Etat s’est désengagé de plusieurs secteurs tels que notamment les télécoms, les tabacs, etc. Au même moment la Bourse de Casablanca explose », a ajouté M. Aref Hassani.

Modernisation des secteurs

Quant à Mouhcine Semar, du ministère de l’Industrie, du commerce et de la mise à niveau de l’économie, qui est venu leur parler du Plan Emergence.
« Il n’y a pas chez nous de secteurs condamnés par la mondialisation, mais seulement des personnes menacées. Pour remédier à cette situation, nous avons entrepris une modernisation de tous les secteurs avec la mise à niveau des ressources humaines, car nous n’avons pas de ressources énergétiques.

Pour cela, nous avons misé sur la délocalisation des services informatiques (offshoring) comme la création du parc Casashore qui sera livré en juillet prochain. Tout cela est accompagné d’une politique commerciale agressive vers des marchés francophone et hispanophone avec des prix imbattables pour ce qui est de la location d’espaces locaux, autour de 8 euros le mètre carré.
Pour ce qui est de la sous-traitance industrielle, notre objectif est de devenir un arrière-pays pour l’Union européenne dans ce domaine. Avec le projet Tanger Med, le Maroc sera au cœur du transport maritime international et la traversée de l’Atlantique ne sera que de six jours par bateau à partir de la côte est américaine », a indiqué M. Semar.

Autre intervenant venu convaincre ces invités de saisir toutes les nouvelles opportunités d’investissement, Omar Bennani. Ce représentant du ministère du Tourisme leur a annoncé que plusieurs hôtels vont ouvrir leurs portes prochainement.

Cela prouve que des candidats se bousculent au portillon, encouragés par la libéralisation du ciel marocain dans le cadre de l’accord « Open Sky » conclu entre le Maroc et l’Union européenne. « Pour ce qui est du trafic aérien entre le Maroc et les Etats-Unis, nous pourrons augmenter les vols si c’est nécessaire », a assuré M. Bennani à ces invités.

Seloua Zouiten, du Centre cinématographique marocain, est intervenue pour expliquer à l’auditoire la place qu’occupe le cinéma dans notre économie, en encourageant ces opérateurs économiques à s’intéresser à cette nouvelle industrie au Maroc. « Ces dernières années, nous avons assisté au tournage de 130 longs et courts métrages dont 31 films américains. Il y a eu également le tournage de 50 publicités étrangères. Tout cela est réalisé par 500 techniciens reconnus par notre centre », a affirmé Mme Zouiten.

Pour sa part, Theodore Smith, président du Matic, a saisi cette occasion pour appeler ses concitoyens à saisir toutes les occasions pour investir, surtout en agriculture et en industrie alimentaire car, avec l’accord de libre-échange entre Rabat et Washington, le Maroc tendrait à devenir une plate-forme d’exportation vers l’Europe.

Point de départ

Le Conseil maroco-américain du commerce et de l’investissement (Matic) a été instauré sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI pour démontrer son engagement envers l’accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis.

C’est une association de commerce non lucrative basée à Washington qui assiste le Maroc dans son développement économique et dans la recherche d’une stabilité à travers la promotion de son secteur privé. Les membres du Matic sont des entreprises marocaines et américaines qui partagent une vision commune du Maroc comme point de départ d’une expansion du commerce international et des opportunités d’investissement dans les deux pays.

Etant donné ces intérêts communs, cet organisme de coopération a identifié des stratégies pour plusieurs sociétés afin qu’elles bénéficient de la situation géographique unique du Royaume qui peut servir de plate-forme à partir de laquelle plusieurs nouveaux projets économiques peuvent être lancés.

Source : Le Matin



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