Laâyoune/enseignement : Une école supérieure en projet

Date 19-12-2007 22:41:23 | Sujet : Actualité Maroc

· L’établissement devrait être opérationnel pour la rentrée 2009/2010
· Un investissement de 60 millions de DH


Le développement des provinces du Sud ne pourra se faire sans la mise en place de structures d’enseignement supérieur. Pour combler le vide, l’université Ibn Zohr, dont le champ d’action s’étend d’Agadir à la zone Sud du Royaume, annonce l’implantation d’une Ecole supérieure de technologie (EST).
Selon Abdelfadil Bennani, président de l’université Ibn Zohr, l’établissement sera aménagé sur un terrain de 30 ha, alloué par la municipalité de Laâyoune. Pour l’heure, les études architecturales et géotechniques ont démarré. Par ailleurs, la moitié de l’enveloppe allouée au projet, soit 60 millions de DH, est disponible. Un montant prélevé sur le budget 2007 de l’université. Parallèlement, cinq postes budgétaires ont été débloqués pour l’encadrement des futurs étudiants de l’établissement. Maintenant, il faut trouver les profils adéquats et les former à la mission d’enseignement qui leur sera impartie. De manière à ce qu’ils soient opérationnels pour la rentrée 2009/2010, date avancée pour l’ouverture de l’EST de Laâyoune. En attendant, des projets de filières sont arrêtés. Il s’agit entre autres de formations de deux ans, en tourisme, génie électrique, informatique, techniques des procédés et valorisation des produits de la mer... Des formations accessibles aux bacheliers. ‘’Le choix est fait en fonction des besoins de la région’’, précise Bennani. La démarche qui vise à coller à l’activité économique de la zone est d’une extrême importance quand on sait que le taux de chômage de la ville de Laâyoune, estimé à 20%, est des plus élevés du Royaume. Mais la région ne cesse de se développer et Laâyoune est devenue aujourd’hui une véritable métropole régionale. Il est d’ailleurs question à terme d’aménager sur le même terrain de l’EST, une faculté polydisciplinaire. Le projet est nécessaire tant sur le plan social qu’économique. Aujourd’hui, près de 5.000 étudiants sahraouis sont installés à Agadir pour y poursuivre des études supérieures en raison de l’absence de structures adéquates dans la région. L’implantation en fait de facultés polydisciplinaires, telle que celles réalisées à Ouarzazate ou prévues à Guelmim et Taroudant, permet aussi de désengorger les facultés d’Agadir et se rapprocher des étudiants. A noter que cette année, l’université Ibn Zohr accueille plus de 26.000 étudiants.

L'Economiste



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