Projection au sénat français du film marocain ''Adieu mères''

Date 23-02-2008 00:24:51 | Sujet : Culture & Divertissement

Le Sénat français a accueilli, mardi soir, la projection d'"Adieu mères", un film marocain qui célèbre la coexistence sereine et pacifique entre juifs et musulmans au Maroc à travers l'amitié et le respect mutuel que se vouent deux familles, celles d'Henry et de Brahim.

Placée sous le haut patronage de M. Christian Poncelet, président du Sénat et sous l'égide du Groupe d'amitié France-Maroc, présidé par la sénatrice Paulette Brisepierre, cette projection a été organisée par l'ambassadeur du Maroc en France, M. Fathallah Sijilmassi, et le président du Conseil des communautés juives du Maroc, M. Serge Berdugo, en présence notamment de la secrétaire d'Etat auprès de la ministre du Logement et de la Ville, chargée de la Politique de la ville, Mme Fadéla Amara, de l'ambassadeur, chargé du consulat général du Maroc à Paris, M. Abderazzak Jaïdi, la sénatrice, Mme Alima Boumedinne, du patron de l'hebdomadaire "Nouvel Observateur", M. Jean Daniel, du PDG de la maison Dior, Sidney Tolédano et du président du Forum de Paris, M. Albert Mallet.
Cette projection a été marquée également par la présence du réalisateur du film, M. Mohamed Ismail et des acteurs, dont Rachid El Wali, Souad Hamidou, Hafida Kassoui, Rachel Huet et Tarik Mounim, ainsi que de Paul Amar, journaliste vedette de la télévision française.

Dans une allocution, M. Berdugo a qualifié ce film d'"évènement", indiquant qu'il porte un "regard empreint de pudeur" sur un judaïsme marocain de paix et de tolérance à l'image de ce qu'est le Maroc.

"Entre musulmans et juifs, il y a eu cette convivance séculaire sous l'ombre protectrice des Souverains Alaouites garants de la sécurité et de la quiétude des trois composantes du Royaume: arabe, berbère et juive", a dit M. Berdugo devant une salle comble.

"Pour ceux qui ont quitté le Maroc, il n'y a jamais eu de rupture et, aujourd'hui, près d'un million de juifs d'origine marocaine restent animés par un fort tropisme affectif et identitaire vers le Royaume du Maroc", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'"ils n'ont pas été rejetés par le Maroc et ils n'ont pas renié leur marocanité".

Pour M. Berdugo, "si la vie des juifs du Maroc ne fut pas toujours un long fleuve tranquille, la mémoire collective des Juifs du Maroc retient, toutes classes égales par ailleurs, que leur sort fut meilleur que celui de leurs coreligionnaires dans d'autres parties du monde notamment en Europe".

A l'issue de la projection, Mme Fadéla Amara, française d'origine algérienne, a fait par de son émotion. "Je suis complètement bouleversée, très émue et très touchée par ce film", a-t-elle déclaré.

"Bravo le Maroc", a lancé Mme Amara, avant d'ajouter que le "Maroc s'honore d'avoir fait ce film qui vient combler un manque".

M. Sijilmassi s'est félicité, pour sa part, de la projection de ce film en France, notant qu'"Adieu mères" est un hymne à la paix et témoigne de l'harmonie qui existait entre juifs et musulmans et du fort attachement de la communauté juive marocaine à son pays d'origine, le Maroc.

"Adieu mères" a été projeté dans le cadre de la quinzaine du judaïsme marocain, qui s'est déroulée, du 3 au 17 février à Paris, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Le programme de cette manifestation a été particulièrement riche et diversifié avec des rencontres et des débats animés par des historiens, ainsi que des ateliers artistiques, culturels et pédagogiques pour faire connaître davantage la richesse de l'histoire du judaïsme marocain.

AFP



Cet article provient de AgadirInou.Com - Le Portail de la ville d'Agadir et de ses Régions
http://www.agadirinou.com

L'adresse de cet article est :
http://www.agadirinou.com/modules/news/article.php?storyid=2111