Agadir - Baigné par l’Atlantique

Date 30-11-2008 18:13:53 | Sujet : Actualité Agadir et région

La même mer baigne nos provinces maritimes et Agadir, la cité balnéaire de tous les conforts. Le mot agadir, dont la provenance est incertaine, est d’origine berbère et signifie «grenier collectif».

La ville, détruite en 1960 par un terrible tremblement de terre, est ultramoderne. Quatre-vingts pour cent des constructions avaient été anéanties par le séisme. On l’a reconstruite.
Les touristes européens y affluent en Mercedes tout autant qu’à l’aide d’un moyen de locomotion fort original, le dromadaire. On trouve aussi à Agadir une petite colonie québécoise de gens de chez nous, qui préfèrent passer l’hiver en Afrique du Nord plutôt que chez nos voisins du Sud. L’exotisme y est garanti et la nourriture, 100 fois meilleure.

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Un ambitieux plan d’aménagement adopté en 1960 consacre depuis 50 ans le tourisme comme activité principale de la ville, grâce à ses caractéristiques climatiques.

Les principaux hôtels et les clubs se sont implantés dans la partie nord-est, en relation avec le bord de la mer, sur le boulevard Mohamed V. La verdure et les plantations d’arbres avoisinent les magnifiques parcs et les plages à proximité, baignant dans l’Atlantique dont les grosses vagues écument baigneurs et surfeurs.

Cafés balnéaires
La plage constitue le centre d’attraction principal d’Agadir. Cafés balnéaires, hôtels bigarrés, palaces de luxe, parasols colorés, paillotes multicolores… On y voit aussi des couples qui se prennent la main et évitent les regards des loustics.

Endimanchés, des dromadaires attendent de transporter des touristes aventureux. En fait, à ma connaissance – moi qui ai tenté l’aventure maintes fois – un dromadaire se conduit plus aisément qu’un cheval. Seulement, on est juché plus haut et si on tombe – ça ne m’est pas encore arrivé –, c’est dans le sable. La chute est donc sans danger et sans dommage, sauf pour son amour-propre...

Le soir illumine cette «Strip» d’Agadir qu’est le boulevard Mohamed V, avec ses marchands de souvenirs et de glaces.

Agadir, la station balnéaire, révèle alors tout son charme. La musique fuse de toutes parts des hôtels. Les cafés s’animent, les cabarets et discothèques se remplissent. On y cause, on y danse. Un p’tit thé à la menthe, avec ça?

Le marché central, à proximité de la plage, accueille badauds et promeneurs. À côté de bacs d’épices et de fruits, les artisans exposent textiles et cuirs renommés. Poteries et cuivres garnissent les murs ou jonchent le sol. Les étals croulent sous les fruits et légumes. Le Maroc est le grenier de l’Europe. Une suite sans fin de bazars. Le rêve à portée de la main. Pour le plaisir des yeux et, pour les golfeurs, le plaisir du jeu!

Jean-Paul Sylvain
Journal de Montréal



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