Tarek Kabbaj : Président du Conseil de la Ville d’Agadir

Date 10-01-2009 23:47:08 | Sujet : Actualité Agadir et région

Il se présente

Je suis né à Agadir. Mon père est arrivé dans cette ville dans les années 30. C’est là où j’ai grandi et où j’ai suivi une partie de mes études. Après le tremblement de terre qui a frappé la ville, en 1960, je suis allé à Casablanca pour suivre mes études. Deux ans après, c’est de nouveau le retour à Agadir. Après avoir décroché mon baccalauréat, je suis parti à l’étranger pour suivre mes études supérieures en chimie à Toulouse. Tout au long de mon séjour en France, j’ai aussi été responsable militant de l’USFP. En 1976, je suis rentré au pays et j’ai commencé à exercer comme enseignant à la faculté des sciences de Rabat, après un doctorat de troisième cycle en chimie. Suite au décès de mon père, en 1984, je suis revenu à Agadir pour reprendre le métier de mon père. Je suis donc devenu agriculteur et exportateur de fruits et légumes. C’est une profession que j’exerce d’ailleurs toujours et qui est une grande passion pour moi.
Il parle de son métier

En 2003, sous la pression de mes amis, en particulier de feu Si Mohamed Ben Yahya, j’ai fini par accepter de me présenter aux élections. En cette année-là, je suis donc devenu maire de la ville d’Agadir. Ma préoccupation première en tant que maire d’une ville comme celle d’Agadir, c’est bien évidemment d’assurer une gestion de la ville qui prend en considération les problématiques et les intérêts des citoyens et ce, dans le cadre d’une politique de proximité. Depuis 2006, nous avons entamé de nombreux chantiers dont le lancement n’a été possible qu’en cette date. Parce qu’il nous a fallu du temps pour organiser un certain nombre de services, notamment ceux techniques. Afin de faire un diagnostic de la situation dans la ville d’Agadir, qui, rappelons-le, regroupe cinq communes, il fallait faire un diagnostic précis au niveau de chaque quartier. Et c’est à partir de là que nous avons initié un programme structurant pour toute la ville. Lequel a d’ailleurs été présenté au Souverain en 2006. C’est un programme ambitieux qui vise en premier la mise à niveau d’Agadir, notamment en terme d’infrastructures de bases. L’idée c’est de développer dans toutes les zones de la ville un concept novateur de grands quartiers pourvus de terrains de sport et d’espaces verts. C’est un programme que nous avons lancé avec des projets qui concernent le tourisme, étant donné qu’Agadir est une ville touristique. Il y a aussi un grand projet qui concerne la promenade dans la ville, Tawada. Une fois terminé, ce projet sera étalé sur cinq kilomètres. C’est un parcours de qualité qui est à même de permettre, aussi bien à la population qu’aux touristes, de se promener et d’accéder facilement à la plage. Il y a aussi la mise en valeur de la Kasbah d’Agadir ouffela qui est la mémoire de cette ville. Notons que nous sommes aujourd’hui sur plusieurs hectares d’aménagement qui sont réalisés ou en voie de finalisation. L’objectif étant de réaliser le grand défi qui est de faire d’Agadir une ville attrayante. Et aussi des services pour les citoyens, tel l’éclairage public, la propreté… De façon générale, ma préoccupation c’est le bien être des citoyens.

Il parle de l’avenir

Les perspectives pour moi en tant que maire, c’est de continuer ce qui a été fait depuis cinq ans et demi. J’estime que le travail n’est pas terminé. D’abord, parce que des projets sont toujours en cours, d’autres sont en chantier et ne vont être réalisés qu’à partir de 2009. Les perspectives, c’est vraiment de généraliser ce qui a été fait et l’ancrer dans une durabilité et une pérennité. Il serait grave pour nous de remettre en cause ce qui a déjà été fait. Cela dit, aujourd’hui, nous avons des difficultés qui sont liées à la crise internationale et concernent particulièrement le tourisme. Du reste, nous avons fait beaucoup d’efforts pour améliorer la qualité urbaine de la ville. Malheureusement, là aussi, la crise vient encore déranger ces perspectives. Certes c’est un facteur externe, mais il faut aussi que les établissements hôteliers puissent faire les efforts nécessaires. Je pense que les perspectives sont liées à la conjoncture internationale. D’où le besoin d’une énergie beaucoup plus forte, notamment entre la ville et les opérateurs du secteur touristique.

Il rêve

En fait, depuis que je suis à la mairie, je n’ai plus de temps pour m’occuper à fond de mes entreprises. A vrai dire, j’ai un métier passionnant qui est l’agriculture. Je ne vois donc pas ce que je pourrais faire d’autre, si ce n’est l’agriculture et l’amélioration de l’activité de mes entreprises. J’aurais peut être souhaité avoir plus de temps à moi pour réfléchir, lire un peu plus et aussi voir ce beau pays qui est le nôtre.

Il fait quoi le dimanche

Très souvent, c’est un jour de travail. Le dimanche, j’essaie aussi, quand j’ai quelques heures de libre, d’aller à la campagne dans les montagnes avoisinantes. Je trouve un grand plaisir à marcher et à me promener en ces lieux.

Le Reporter



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