Festival des Alizés : Essaouira parle le langage de la grande musique

Date 17-04-2009 01:39:36 | Sujet : Culture & Divertissement

Du 16 au 19 avril, Essaouira donne à nouveau rendez-vous à tous les mélomanes dans le cadre de son Printemps Musical des Alizés, qui fête cette année sa neuvième édition avec un programme exceptionnel alliant qualité, créativité, originalité et convivialité.

Durant quatre jours, Essaouira va parler le langage de la grande musique. En journée comme en soirée, les concerts vont se suivre et se chevaucher et les mélomanes les plus exigeants n'auront que l'embarras du choix.
Organisé par la Fondation Alizés, ce rendez-vous musical fera vibrer Essaouira au rythme des symphonies jouées par des musiciens confirmés. Occasion pour le public d'écouter des rythmes envoûtants de chants et de concerts de musique savamment interprétés par une pléiade de pianistes, de harpistes et de violonistes.


Ne dérogeant pas à la règle, le Festival est de plus en plus enraciné dans les valeurs fixées par les organisateurs comme balise et point de repère. Cette année encore un programme alléchant a été mis au point pour le bonheur de ses accoutumés puisant dans une densité exceptionnelle et une qualité qui le fait accéder à la cour des grands festivals internationaux de musique de chambre et d'art lyrique.


Ce sera cette année un millésime exceptionnel débordant de nouveautés et de jeunesse avec notamment un rendez-vous totalement inédit entre l'Orchestre des Enfants de France et le Chœur des Enfants du Maroc qui vont se retrouver autour d'une partition de Bassey, spécialement écrite pour chÂœur et orchestre.


Avec l'ensemble Solti de Budapest, l'European Camerata, le quatuor Anches Hantées, le trio Dali et pour la première fois au Maroc, les révélations classiques de l'ADAMI (France) pour l'année 2009 interprétées et chantées d'abord à Essaouira, le Printemps Musical des Alizés va fêter en grand sa neuvième édition.


La ligne artistique du festival est claire, privilégier la virtuosité et la jeunesse et sortir des sentiers battus avec notamment des Âœuvres de Bela Bartok, Fauré, Grieg, Brahms ou Mendelsohn, sans oublier Bach, Saint-Saens, Massenet, Schubert et bien d'autres.


Une musique en symbiose avec la mémoire plurielle de la Cité des Alizés. Des partitions à parcourir au fil d'une programmation qui ira de Dar Souiri à l'Eglise, de l'Alliance française au chapiteau de Bab El Manzeh.


Les jeunes seront au centre du Printemps 2009. Des instrumentistes virtuoses de moins de 20 ans se produiront en duo, en trio ou en quatuor dans des grandes Âœuvres du répertoire classique.


Mais le point d'orgue de ces carrefours musicaux sera sans conteste le concert du Chœur des Trois Cultures né de la volonté et de l'engagement de la Fondation des Trois Cultures. Le festival imposera à nouveau la singularité de sa marque dans le paysage festivalier marocain avec quatre créations mondiales, en hébreu, en arabe et en latin, sans oublier le Stabat Mater de Rossini qui sera donné samedi soir sous le chapiteau de Bab El Manzeh.


Dirigé par Michel Piquemal (France), Nayer Nagui (Egypte) et Jalila Bennani (Maroc), le ChÂœur des Trois Cultures est un exemple vivant de dialogue des cultures. Il rassemble des jeunes de nationalités et de confessions différentes. Ils chantent d'une seule voix, toujours ensemble, toujours réunis main dans la main, des chants en arabe, en latin, en hébreu. Ils chantent leurs convictions communes et leurs différences.


A Rabat comme à Essaouira, l'accueil du public a toujours été exemplaire. C'est que le Maroc est une terre de rencontre. Au point qu'y chanter en arabe, en latin et en hébreu semble chose aisée et naturelle.


Au programme également le concert inédit qui sera donné dimanche matin par Smain qui va pour le bonheur des mélomanes interpréter à sa façon le Carnaval des Animaux de Saint Saëns.


C'est en 2001 que le Printemps des Alizés a vu le jour avec des musiciens dont bon nombre étaient amateurs. La réussite fut cependant immédiate et au-delà des attentes des organisateurs. Le public comme la presse ont salué le festival et le président de la Fondation Alizés, André Azoulay, qui a conclu la première édition par un mot qui, en soi, était un bilan : "pour un coup d'essai c'est un coup de maître".


Dans sa ville natale, le festival des Alizés arbore les couleurs de l'excellence sans slogans et sans discours. Il est incontestablement une rencontre de tolérance, d'écoute de l'autre et de communication entre les peuples et les civilisations.

MAPF



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