Mawazine, foire aux stars
Date 03-03-2010 23:02:45 | Sujet : Culture & Divertissement
| Des stars à en avoir le vertige. C’est ce que propose le festival « Mawazine ». Retenez bien le haut de l’affiche : Elton John, Sting, Julio Eglesias, B.B. King, Carlos Santana, Al Jarreau, Majda Roumi et Mika. Vous êtes bien au Maroc, à Rabat plus précisément. Et ce sera du 21 au 29 mai.
« Mawazine est aujourd’hui un des gros festivals au monde. Et ça, ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les professionnels du métier », jubile Aziz Daki, directeur artistique du festival dont la programmation était dévoilée hier à Rabat lors d’une conférence de presse.
On peut citer parmi la multitude d’autres stars programmées, Elissa, Faudel, Meryem Fares, Wael Jassar, Ismael Lo, Alpha Blondy Tamer Housni ou encore Thievery Corporation.
Abdelhadi Belkhayat, Bachir Abdou, Abderrahim Souirri, Barry ou encore Oum tenteront de faire valoir la voix marocaine alors que le rappeur Bigg se verra offrir le privilège de jouer avec Omar Sosa. Mawazine, c’est aussi des spectacles de rues, des expos ou encore des cirques pour enfants.
Rien à dire donc sur le plan artistique, les organisateurs avaient promis du lourd, c’est chose faite. Qui plus est gratuitement, seul 5% du public paiera pour accéder à des espaces privilégiés. Autant dire que le buzz médiatique autour de l’événement enfle déjà et les organisateurs tentent d’anticiper sur les grincements de dents.
Sur le volet sécuritaire d’abord. Le drame Hay Nahda (11 morts l’année dernière lors d’une bousculade) qui fait tache dans l’organisation était dans tous les esprits lors de la conférence de presse. En guise de réponse, un responsable sécuritaire a apporté les détails du dispositif sécuritaire prévu pour cette édition. Il s’agit notamment d’un nouveau système de vidéosurveillance informatique et la multiplication des scènes pour la soirée de clôture.
Autre sujet à polémique, les dépenses (27 millions de dirhams selon les organisateurs) jugées excessives par certains. « C’est un outil de développement » a tenu à souligner Hassan Amrani, wali de Rabat. En attendant le développement, cap sur un festival dément.
Menara
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