Rouicha réussit le pari de drainer une foule très nombreuse à Meknès

Date 19-07-2010 18:23:11 | Sujet : Culture & Divertissement

Mohamed El Houri, alias Rouicha, invité du 11ème festival de Volubilis, a encore une fois réussi dimanche soir le pari, grâce à sa renommée, à drainer sur la place Lehdim à Meknès, une foule très nombreuse de mélomanes, dont une grande partie est restée sur sa faim.

Située en face de Bab Mansour Laalej, la place Lehdim représente pour Meknès ce que Jamaâ Lefna joue comme rôle à Marrakech en accueillant tous les jours des foules venant des quartiers populaires avoisinants attirées par des Halkas animées par des charmeurs de serpents, des magiciens, des conteurs, des musiciens etcà.
Voulant satisfaire tous les goûts, Rouicha a entamé son concert en interprétant une série de morceaux tantôt en berbère, tantôt en arabe traitant de thèmes qui lui sont chers tels la cause palestinienne, l'injustice internationale, le déphasage entre pays riches et pauvres, la situation des émigrés, l'amour, la nature, et l'environnement social. Mais il a fallu attendre le tour de la chanson "A Lahbiba beini ou beinak Bnaou Lahdoud" (ils ont édifié des frontières entre toi et moi mon amour) pour voir les foules s'emballer avec lui, avant d'être subitement interrompues par le départ d'une délégation, qui assistait au concert.

Ce qui a fait dire avec regret à de nombreux spectateurs, qui étaient sur le point de s'emporter et de danser, que Rouicha a perdu beaucoup de temps avant d'entrer dans le vif du sujet avec son instrument de choix qu'est Loutar pour interpréter les morceaux les plus choyés par les foules.

"Sincèrement, il n'a pas été à la hauteur de sa réputation", dira même une jeune dame.

Auparavant, le public avait été émerveillé par la prestation d'un groupe chilien "Cueca Brava", dirigé par Daniel Munioz, qui a interprété des morceaux traitant des préoccupations quotidiennes de l'homme chilien et de ses frustrations, telles que décrites par le grand poète chilien Pueblo Neruda.

La Cueva Brava fait partie des musiques urbaines ayant accompagné depuis le début du 20 siècle la société industrielle tels le style tango, la valse péruvienne, le flamenco, le jazz etcà.

Ailleurs, au théâtre Lahboul, la troupe égyptienne "Nile", dont la fondation remonte à 1957 s'est produite pour le bonheur des fans du folklore égyptien.

Le festival de Volubilis va se poursuivre jusqu'au 20 juillet avec une série de spectacles et des soirées en hommage à deux grands noms de la chanson marocaine que sont Mohamed Mezgueldi et Abdenbi Jirari avec la participation de chanteurs marocains dont Abdelhadi Belkhayat.
MAPF



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