Actualité Agadir et région: Souss : Plus de 2.400 ha à urbaniser

Posté par: Visiteursur 27-04-2007 01:02:32 2734 lectures · Une superficie de plus de 500 ha mobilisable dans l’immédiat
· Près de 1.900 ha identifiés pour l’aménagement de nouvelles villes


Le Souss ne manquera pas de foncier dans les années à venir. La ville d’Agadir notamment dispose encore de terrains pour s’étendre. C’est ce qu’a indiqué lors d’une rencontre avec des acteurs locaux le tout nouveau directeur de l’Agence urbaine d’Agadir (AUA) Abdelaziz Belkeziz. Selon lui, plusieurs zones couvertes par des plans d’aménagement sont ouvertes à l’urbanisation dans le champ d’action de l’Agence urbaine d’Agadir. La superficie totale de ces sites est estimée pour le moment à 2.400 ha dans six centres urbains. Il s’agit dans le détail de 890 ha dans la préfecture d’Agadir Ida Outannane, 416 ha à Biougra dans la province de Chtouka Aït Baha, de 147 ha à Aït Amira, de 360 ha à Sidi Ifni, de 338 ha à Mirleft et 268 ha à Ait Azza (Taroudant). «Dans l’immédiat plus de 500 ha sont mobilisables à travers les six localités précitées», précise le directeur de AUA.


Dans la ville d’Agadir ce sont deux zones de 220 ha au total (168 et 52 ha) qui sont mobilisables de suite, ajoute le responsable. Par ailleurs, pour l’extension du Grand Agadir, des sites pour aménager des villes nouvelles sont identifiés. Il s’agit au total de 1.900 ha d’une capacité totale de 360.000 habitants. Les zones dédiées à ce développement font l’objet d’études actuellement. Les études de restructuration de quartiers sous-équipés sont également un dossier sur lequel travaille l’AUA. En 2006 ce sont 500 ha dans le Souss qui ont fait l’objet d’études de restructuration. Dans le but de mettre en œuvre d’autres études de restructuration, l’Agence a lancé un appel d’offres pour l’établissement de la couverture aérienne en documents urbanistiques d’autres zones. Outre le fait de disposer de documents de référence pour instruire les projets de construction et de lotissement -le taux de couverture en documents urbanistiques dans le Souss est de 65%-, il s’agit à terme à travers les études de restructuration qui seront menées par la suite, de trouver des solutions pour remédier aux problèmes de dégradation du paysage urbain. Pour Belkeziz, le développement urbain est l’affaire de tous car sa cohérence ne peut être assurée sans l’implication de tous les intervenants concernés. De même, il est nécessaire de renforcer le suivi des projets et même des zones dont l’urbanisation est terminée pour éviter que l’identité visuelle de la ville ne soit bafouée. A noter qu’en 2006, l’Agence urbaine d’Agadir a instruit 11.029 dossiers dont 61% ont reçu un avis favorable.

Source : L'Economiste