Economie: Casablanca est devenue la deuxième place financière en afrique selon "Le point"

Posté par: Visiteursur 04-06-2008 22:17:27 1326 lectures L'hebdomadaire français +Le Point+ souligne dans sa dernière livraison que la ville de Casablanca est devenue la deuxième place financière du continent africain et qu'elle draine à elle seule 48 % des investissements et assure 60 % du PNB du Maroc.

Européens et Américains se sont installés dans la banlieue de la ville, pour créer Casa Aeorocity, relève le magazine dans un spécial consacré au Royaume, intitulé "la ruée vers le Maroc", précisant qu'en 2008, les seules réparations de moteurs d'avions vont engendrer une activité de 100 millions de dollars.


"C'est à Casablanca que les investissements étrangers sont les plus visibles", note le magazine, citant la rédactrice en chef et éditorialiste de l'+Economiste+, Nadia Salah pour qui "à moins de deux milliards de dirhams, on n'annonce plus les projets à la une".
Faisant état des efforts entrepris par le Maroc en matière de formation des ressources humaines, la publication indique que le pays qui a formé 5.000 ingénieurs en 2006, espère en former le double en 2010.

"Ce sera le plus difficile, car il faut beaucoup de temps pour former les hommes que pour attirer l'investissement à grands renforts d'incitations fiscales et de faibles coûts de main d'oeuvre", souligne l'hebdomadaire, ajoutant que le Maroc n'a pas dit son dernier mot à ce sujet, puisqu'il dispose d'une réserve de matière grise à l'étranger et espère la faire rentrer au pays.
Il fait remarquer à cet égard que plusieurs jeunes qui ont fait leurs études à Paris, Montréal, New York ou Londres préfèrent rentrer au Maroc après une expérience acquise à l'étranger, afin de contribuer au développement économique et social de leur pays d'origine.

Evoquant, par ailleurs l'engouement des étrangers pour le Royaume et le boom du secteur de l'immobilier, l'hebdomadaire, relève qu'en 2008, 35.000 français résident officiellement au Maroc et se sont fait immatriculer au consulat de France.
"Il y a ceux, retraités ou non, qui achètent des appartements et des riads dans les médinas de Fès, de Rabat ou de Tanger, pour la beauté des lieux, le plaisir du dépaysement ou avec l'envie d'ouvrir des maisons d'hôtes", relève la publication, signalant que les Français sont suivis des Anglais qui achètent des propriétés à Fès et des Espagnols qui investissent dans l'immobilier à Tanger et ses environs.

Pour la publication, les sociétés européennes et américaines se pressent pour investir au Maroc, aux côtés d'entreprises qui déversent des centaines de millions de dollars dans l'immobilier à Tanger ou à Rabat.

Faisant état par ailleurs des projets structurants réalisés au Maroc, l'hebdomadaire cite entre autres le port Tanger Med , dont la construction avait été décidée en 2002 par SM le Roi Mohammed VI "désireux d'assurer le développement du nord du Royaume".
"La réussite de Tanger Med 1 est spectaculaire. A tel point que, à quelques centaines de mètres du premier port et de ses 90 hectares de terres pleins, des dizaines de gros camions, dans une chaîne incessante, apportent déjà la terre et les roches nécessaires à la construction de Tanger Med 2", note la publication.

Et de souligner que la zone franche liée à Tanger Med est un des éléments clés du dispositif permettant au Maroc d'envisager d'atteindre son objectif d'e 150.00 emplois nouveaux dans la région de Tanger.

MAP