Actualité Agadir et région: La Transat classique, une course de légende

Posté par: Visiteursur 25-06-2008 01:56:37 1972 lectures 28 voiliers traditionnels prendront le départ de la toute première course océanique réservée aux yachts classiques. De Douarnenez à Saint-Barth'.

C'est déjà une course de légende. À peine les inscriptions sont-elles closes que la Transat classique Lagassé group fait, déjà, figure d'événement unique et majeur dans le monde de la voile. L'épreuve, conçue par le Douarneniste Loïc Blanken et préparée depuis plus de deux ans, sera la toute première course océanique réservée aux yachts traditionnels. Le premier vrai défi à la mesure de ces « voiliers en bois, remarquablement construits et dessinés qui sont à la fois des objets d'art et des oiseaux du large, conçus pour sillonner les mers du globe ».


Depuis quelques jours, la liste des participants est bouclée et connue. Vingt-huit concurrents sont engagés pour cette première mondiale. « Avec une quinzaine de bateaux, pour une première, on aurait déjà été content. Là, nous en avons près du double et six nations représentées, ce qui donne à l'épreuve une dimension internationale », se félicite Loïc Blanken.

Les skippers s'élanceront de Douarnenez, le dimanche 17 août, au terme d'une semaine de présence et d'animations dans le petit port finistérien. Une occasion unique, pour le public, d'approcher ces joyaux des mers (dont le plus petit avoisine les dix mètres de long et le plus grand dépasse les 30 mètres). Le parcours (4 770 milles) se disputera ensuite en deux temps : un accostage à Agadir, prévu le 25 août, et un départ, le 28 novembre, à destination de Saint-Barthélémy, pour une arrivée aux alentours du 18 décembre.

« Je n'ai qu'un seul regret, confie l'organisateur, c'est que les grands bateaux méditerranéens ne soient pas au rendez-vous. » Il n'est pas dit qu'ils ne le regrettent pas. D'ailleurs, parmi les heureux propriétaires de voiliers d'exception qui ne prendront pas le départ, certains ont déjà demandé à s'inscrire pour... une deuxième édition. Alors que la date n'est évidemment pas connue et que la première n'a même pas eu lieu. C'est déjà le signe d'une certaine consécration, non ?


Source : Ouest-France