Economie: L'économie marocaine apte à relever les défis internationaux

Posté par: Visiteursur 10-10-2008 13:14:04 2812 lectures L'économie marocaine dispose aujourd'hui des aptitudes à relever les défis économiques internationaux grâce aux réformes structurelles initiées dans le Royaume, a déclaré M. Salaheddine Mezouar, ministre de l'économie et des finances.

M. Mezouar, qui était l'invité jeudi du journal du soir de la première chaîne de télévision "Al Oula", a souligné que le Maroc fait face à un "fort défi", à savoir la hausse vertigineuse des prix des produits de base, mais la crise a été maîtrisée grâce à la préservation du rythme de croissance, dont le taux devrait se situait autour de 6,8%.


Il a, dans ce sens, relevé que des efforts ont été déployés en vue de subventionner les produits de base afin de ne pas porter atteinte au pouvoir d'achat, rappelant que tous les investissements prévus et les programmes tracés ont été respectés.

Le ministre a également estimé que le déficit budgétaire devrait être contenu cette année sous les 2,3%.

Au plan mondiale, "on est devant une crise financière profonde qui s'est transformée en crise économique qui aura des répercussions sur toutes les économies du monde", a relevé M. Mezouar, rappelant que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont souligné, dans un rapport publié récemment, que les pays développés seront les plus affectés par la crise alors qu'au niveau des pays en développement, l'impact sera limité.

Le ministre a aussi indiqué que le rapport a montré que le taux de croissance au Maroc ne baissera que de 0,2 pc, ajoutant que selon les évaluations du FMI, le Royaume dispose des potentialités nécessaires pour faire face à la crise économique internationale et pour préserver le rythme de croissance.

M. Mezouar a affirmé que tous les mécanismes nécessaires pour accompagner les mutations de l'environnement économique ont été fixés, citant à cet égard le projet de loi de finances, la promotion de l'investissement intérieur et des exportations, l'amélioration du pouvoir d'achat, le renforcement de la demande interne et le soutien aux petites et moyennes entreprises.

Evoquant la situation du marché des capitaux, le ministre a qualifié de "normale" la fluctuation qu'a connue la place casablancaise, mettant l'accent sur la nécessité de prendre en considération le facteur psychologique.

Il a également souligné l'importance du facteur confiance pour les investisseurs et de la maîtrise des mécanismes du marché boursier qui se résument, a-t-il dit, dans quatre principaux facteurs, en premier lieu le fait que 98% des investissements étrangers au Maroc ont un caractère continu et stable.

Le deuxième facteur, a-t-il expliqué, est lié aux résultats enregistrés par les entreprises cotées en bourse durant le premier semestre de l'année. Le troisième est lié au climat et à la dynamique économique et sectorielle des sociétés cotées en bourse, alors que le dernier réside dans la capacité de l'Etat et du gouvernement à maîtriser les équilibres fondamentaux de l'économie nationale.

Dans ce sens, a-t-il ajouté, les indicateurs ont montré que tous les équilibres de l'économie marocaine ont été maîtrisés, de même que les résultats obtenus au début de l'année ont dépassé les prévisions.

MAP