Société: Maroc: 2,8% de la population adulte souffre de dépendance aux substances psycho-actives
Posté par: Visiteursur 25-06-2009 23:13:03 1358 lectures Un total de 2,8% de la population adulte "souffre de dépendance aux substances psycho-actives" au Maroc, indique le ministère de la Santé dans un communiqué à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre les drogues (26 juin), célébrée cette année sous le signe "Savoir plus, Risquer moins".Des sachets de cocaïne pure
"La consommation de drogues concerne des populations de plus en plus jeunes, avec une tendance croissante vers l'usage des drogues dures par voie injectable", précise le texte.
Pour faire face à cette situation, ajoute le communiqué, le ministère met en oeuvre une stratégie pour lutter contre les toxicomanies, dans le cadre du plan d'action santé 2008-2012, à travers le renforcement de la prévention, la réduction des risques liés aux drogues et l'amélioration du dispositif de prise en charge et de réhabilitation des personnes dépendantes de drogues.
La ville de Tanger a été le premier site pilote pour de tels dispositifs et d'autres implantations sont prévues au cours de l'année dans les sites considérés comme prioritaires tels Tétouan, Nador, Al Hoceima, Ksar El Kébir et Larache.
Des unités mobiles d'intervention de proximité auprès des usagers seront également mises en place, en partenariat avec les ONG, ajoute le ministère, qui s'est engagé également "à mettre en place une communication sociale touchant particulièrement les jeunes pour mieux les prémunir contre ce fléau et ce, à travers une information exacte et ciblée qui privilégie le dialogue".
Des journées d'information et de sensibilisation sont prévues au cours de ce mois et des mois à venir à Tanger, Tétouan, Ksar El Kébir, Larache et Rabat pour sensibiliser les jeunes en particulier quant aux dangers des drogues et des moyens disponibles pour aider les personnes dépendantes à se prendre en charge au sein de leur communauté.
A cette occasion, un document didactique sera mis à la disposition de tous les intervenants auprès des jeunes et au niveau du site web du ministère de la Santé, conclut le communiqué.
MAPF