Actualité Agadir et région: Agadir : La collecte des ordures fait défaut

Posté par: Visiteursur 02-10-2009 02:25:20 1352 lectures Des chiens et des chats errants traînent partout
Tous les élus de la ville d'Agadir avaient entamé leurs campagnes électorales sous le signe du changement et ont promis d'opter pour sa concrétisation, sans que personne ne s'interroge sur la nature de ce changement, ni sur ses conséquences. C'est vrai qu'avant même le lancement du processus électoral, les acteurs et intervenants dans la gestion des affaires locales, prétendaient que la ville d'Agadir est, en la matière, sur la bonne voie, que cette cité censée refléter l'image d'une destination balnéaire jouissant d'une grande attractivité et réputée comme la première au niveau du Royaume et du continent africain, est, par conséquent, en bonne santé. Or, la réalité prouve tout à fait le contraire.


Car, et tout le monde peut d'ailleurs le remarquer, la ville d'Agadir est devenue une ville sale, au sens le plus concret du mot, souffrant d'une multitude de pathologies et de phénomènes sociaux provoqués par la mauvaise gestion de ses affaires, par l'inadéquate gouvernance et par l'indifférence dont ont toujours fait preuve les responsables. Des chiens et des chats errants qui traînent partout; au centre-ville, aux quartiers populaires et aux agglomérations de la ville. La collecte des ordures, au niveau de cette cité s'opérant de manière irréfléchie par les agents de la commune qui ont toujours fait preuve d'irresponsabilité; soit ils sont en grève, soit ils font leur travail à moitié, soit ils ne le font pas du tout, a accentué la situation qui ne cesse de se détériorer.


Face à pareille situation et à l'instar de ce qui a été fait au niveau de plusieurs villes du Royaume, le conseil communal de la ville d'Agadir est appelé, aujourd'hui plus que jamais, à prendre des mesures tranchantes à ce propos. Entre autres, le recours aux services des entités privées oeuvrant dans ce domaine, celui, en l'occurrence, du ramassage des ordures. Plusieurs chantiers, il faut le signaler, ceux, notamment, de restructuration, de voiries et de mise à niveau de la ville d'Agadir n'ont pas eu l'heur d'être achevés à cause du non respect des engagements des conditions inscrites dans les cahiers de charges des entreprises auxquelles est confiée leur réalisation, dont notamment le respect des critères de la qualité et celui des délais de parachèvement de ces projets.

Chacun fait, donc, ce qui lui plait sans se rendre compte que des anomalies qui sont d'ores et déjà trop évidentes continuent encore de s'aggraver et la place Assalam en est la scène. Entre autres la mandicité qui est devenue une profession dans laquelle sont impliqués et exploités des enfants dont l'âge ne dépasse parfois même pas les quelques mois voire les quelques jours. Ce fléau a envahi toute la ville; là où tu te trouves il y a des mendiants, sur les trottoirs, sur les routes, dans les carrefours et les croisements, ceux dotés, notamment, de feux de signalisation, où ils profitentent des quelques secondes d'arrêt obligatoire des véhicules pour demander la charité à leurs conducteurs et parfois avec beaucoup d'insistance et d'agressivité.

Les souffrances des chauffeurs se manifestent, aussi, chaque jour, à cause de la mauvaise gestion des parkings qui sont devenus tous payant, même en l'absence de la signalétique qui l'indique et sans procuration de billet et à cause des gardiens porteurs de gilets jaunes et de leurs maltraitances. Ces anges gardiens se trouvent partout et ce sont eux qui déterminent les prix de stationnement selon leur propre guise. La pédophilie dont sont victimes les enfants issus, notamment, d'autres villes et ceux issus de couches sociales défavorisées fait ravage. Quant à la prostitution, elle a battu tous les records au quartier Dakhla, en particulier, à la rue de Marrakech au quartier industriel, à la place Assalam et à l'avenue Hassan II, où il y a des cafés ouverts 24h/24, 7j/7 et 12 mois/12.