Actualité Agadir et région: Nuits du ramadan à l’institut français d’agadir : touria hadraoui, afous world et inouraz à l’affiche

Posté par: Visiteursur 16-08-2010 01:01:10 1656 lectures Après une courte interruption, c’est la reprise des Nuits du Ramadan à l’Institut français d’Agadir (IFA), avec trois soirées musicales de grande qualité.

En ouverture, le jeudi 19 août 2010 à 21h30 à la salle polyvalente, Touria Hadraoui donnera le ton de ces Nuits du Ramadan en nous proposant de découvrir des Kassaids du Malhoun et des morceaux de musique arabo-andalouse revisités. Les chants qu’elle se propose d’interpréter seront une occasion d’actualiser et de raviver cette musique ancestrale pour nous transporter dans un fabuleux voyage à travers le temps et la musique.


Après le Malhoun et la musique arabo-andalouse, passage à un tout autre registre avec le groupe Afouss Word, le dimanche 29 août 2010 à 21h30.

Afouss signifie la main en langue amazighe. Cette même main qui applaudit, qui fait vibrer les cordes d’un instrument pour en faire jaillir une belle mélodie ou qui s’active au milieu d’une panoplie d’instruments à percussion en leur imprimant des rythmes lancinants ou endiablés.

Afouss World a vu le jour en 1999 sur les bancs de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’Sik de l’Université Hassan II de Casablanca. Elle puise sa musique dans le patrimoine musical marocain tout en le mettant en valeur par le biais du métissage des cultures et des musiques du monde. Par ses mélodies endiablées et ses rythmes authentiques (jazz, reggae en bambara, percussions indienne et perse, fusion berbère-raï), Afouss World a su conquérir un large public

Enfin, pour la troisième et dernière soirée du mois de Ramadan, le groupe amazigh , Inouraz, se produira, à son tour, sur la scène de la salle polyvalente de l’Institut, le vendredi 3 septembre 2010 à 21h30. Conduite par le jeune et talentueux percussionniste gadiri, Khalid El Berkaoui, la formation Inouraz nous transporte dans un fabuleux voyage musical à la découverte du jazz, de rythmes et sons anciens du Moyen-Atlas, de la plaine du Souss et de Kabylie.
Les quatre garçons du groupe ont réussi un métissage subtil entre des instruments traditionnels comme le ribab et le guembri et toute une panoplie d’instruments d’horizons divers allant des congas africaines, à la tabla en passant par le zarb iranien.

Liberation