Actualité Agadir et région: Les nouvelles ambitions d’Agadir
Posté par: Visiteursur 24-02-2013 12:01:13 1092 lectures La ville d’Agadir compte se développer à tous les niveaux. Aujourd'hui, une multitude de projets sont à l’ordre du jour pour maintenir son rythme de croissance. Au-delà des projets relevant des niches de développement, tels que l’Agropole et Haliopolis, la ville est en train de connaître une profonde mutation grâce à l’arrivée d’autres projets appartenant aux secteurs émergents. C’est le cas de l’économie verte qui recèle beaucoup d’opportunités en termes de créations d’emplois et de revenus.La centrale de Ouarzazate, l’un des principaux sites retenus dans le cadre de la stratégie dédiée aux énergies renouvelables, dispose d’un rayonnement solaire direct de 2.635 kWh/m2 et elle permettra, à l’issue de son opérationnalisation, d’arriver à une puissance installée en énergie solaire égale à 500 MW d’ici 2015.
L’autre projet innovant est celui de l’installation de la 1re ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) à Agadir. Le coup d’envoi de l’étude de faisabilité a été déjà donné par la Commune urbaine d’Agadir. Le projet Taghazout, à la traîne depuis des années, semble également prendre forme après sa reconversion en Éco Resort. C’est d’ailleurs l’un des projets retenus dans le cadre du contrat-programme (CPR) de la région. Il sera aménagé sur une superficie globale de 615 ha et il offrira une capacité litière à terme de 12.300 lits. Du côté des animations culturelles, après l’accro-branche, c’est au tour du kart de se joindre à l’agenda culturel de l’animation. La destination sera également au rendez-vous avec d’autres investissements touristiques similaires. Il s’agit du pôle d’animation founty destiné à devenir une centralité urbaine en plus du projet de crocoparc et la mise en place d’un jardin botanique à Talborjt. S’agissant de la dépollution au nord d’Agadir, l’assainissement liquide et l’aménagement d’une station d’épuration sont en cours de réalisation par la Régie autonome multiservices d’Agadir (RAMSA).
Afin d’accompagner le développement urbanistique de la région, une seconde unité de cimenterie serait installée dans la province de Chtouka-Aït Baha pour approvisionner la région. Avec cette unité qui sera réalisée par Lafarge Maroc, la région abritera la 2e usine du genre après la délocalisation de l’unité de Ciment du Maroc de la localité d’Anza vers la commune d’Imi Mqorn. Pour encadrer les tendances socio-spatiales, l’Agence urbaine d’Agadir a déjà lancé l’étude relative au schéma directeur d’aménagement urbain de l’agglomération du Grand Agadir. L’étude en question s’étend sur une superficie de 2.200 km² et garantira l’envol du Grand Agadir pour les 25 ans à venir. L’ensemble de ces projets permettra de consolider les acquis déjà accumulés par la ville. En effet, le Grand Agadir s’est orienté durant ces années vers la réalisation de plusieurs pôles industriels. Au total, ce sont 15 zones industrielles qui ont été installées au niveau de la région, avec une superficie globale de 765 ha, englobant 3.481 lots d’un coût global de 1.277 MDH. En complément, le port d’Agadir dispose d’une nouvelle stratégie de développement dans le cadre de la feuille de route portuaire nationale à l’horizon 2030. Ce dernier prévoit d'élargir sa polyvalence, avec une «forte composante de conteneurisation», maintiendra sa vocation commerciale mais aussi touristique par le renforcement de l’activité de croisière.
Trois objectifs principaux sont déclinés dans cette nouvelle feuille de route, à savoir le renforcement de l’activité touristique et de croisière, estimée à 60.000 touristes transitant chaque année par le port d’Agadir, ainsi que la fluidification de la circulation au sein du port par l’ajout d’un 3e axe routier à l’horizon 2015. Cette nouvelle configuration devrait permettre d’améliorer le niveau du trafic global annuel de commerce à l'horizon 2030. Enfin pour l’aérien, la ville dispose de la 3e plateforme aéroportuaire, avec un trafic de passagers de 1,4 million, soit 11% du trafic national.
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